lundi, septembre 18, 2006

Si cette pâte de verre m'était contée...


Enchantée par un métier, charmée au grés des formes, de couleurs, de mouvements et de pièces d’une rare beauté.

Le Maître –Verriers marque chaque innovation d’une créativité abondante. Observer comme dans une bulle, avec des yeux d’enfants le travail méticuleux, minutieux qui va dans le détail à la recherche de la perfection.
Des lignes sobres, des lignes plus élaborées, des lignes encore classiques ou d’autres encore plus mystérieuses.

La pâte de verre prend des formes où se creusent des figures enchanteresses : d’une fleur presque translucide, des vases aux courbes enveloppantes, des éléments de la nature…Tout est matière au service de l’imagination du souffleur de verre.
Une magie d’un lieu presque hors du temps : richesse de créativité qui s’offre chaque fois différente : un brin de vert, de mauve, de jaune, de bleu. Une ambiance tout en douceur.

Quand le temps se fige, se cristallise dans un bouquet de roses rouges tout en pâte de verre : on a presque envie d’aller les cueillir à la main, tellement le travail de l’artisan est sublimissime.
Un artisan du verre qui conte le verre en vers…

Lynn

lundi, septembre 11, 2006

Entre nous...


Entre deux mondes…Entre le silence et le bruit, entre deux pensées qui s’entrechoquent entre elles à la recherche de la vérité ou des vérités. Entre un monde aux lueurs bleues nuancées et un autre aux couleurs du sable qui effleure notre imagination. Entre une sensation de se sentir ludion, et l’autre de se dire au fond de soi que tout est sous notre contrôle.

Mais peut-on contrôler les émotions, peut-on les cerner, les encercler, les limiter ? Toujours cette peur de ce dire que l’on est dépassé par elles, surpris par elles ? Toujours ce besoin de faire des voyages entre deux mondes qui se complètent et où on se retrouve encore plus riche en personnalité qu’au départ.Entre un monde sans bruit, où les gestes sont quasi-absent et un monde où les gestes abondent et se développent : une gestuelle à la méditerranéenne aussi spontanée que surprenante, aussi belle qui entre dans une sorte de jeu de danse, de jeu de charme, de jeu de séduction.

Une délicate grâce féline, un ravissement de sortilège avec un soupçon d’élégance, avec un agrément de délice qui grise .Sortilèges d’appas qui attirent et qui vous met sous son joug, non sans que vous sentiez sous l’enchantement du geste.

Le geste, une sorte de zeste de beauté qui s’enfuit dans la conscience et l’inconscience qui vous marque. Volontairement, les mots les plus insolites vous viennent à l’esprit. Le geste lui-même est parfois insolite, on ne lui trouve aucun synonyme pour l’expliquer.Le geste littéraire, la marque littéraire de chaque personne, sa signature littéraire est unique. Chaque personne saisit de cette sorte de fièvre d’écriture, qu’elle soit de création intellectuelle imaginative, ou émanant de subconscient, tout s’amalgame dans cette marche créative.

Le geste poinçonne la mémoire et se jette dans ses filets. Il n’échappe point à sa volonté. Il bâtit, construit laborieusement un acte verbal inventé, ou revisité pour mieux innover et inventer.

Le geste littéraire aboutit au texte qui fournit aux lecteurs des moyens pour puiser dans les phrases à la recherche de la réflexion ou à la recherche d’eux même.Le geste continue à être un outil formidable d’apprentissage : apprendre sur soi, et sur les autres.

Lynn………… Entre nous à la poursuite du geste