lundi, février 27, 2006

Il m'enivre ce bateau ivre...

Quand me prend l’envie d’aller me balader
D’écouter ce silence
Qui se glisse dans l’esprit.
Une étincelle qui brille dans tes yeux.
J’oublie juste de regarder
Les choses qui m’entourent.
Mes yeux prennent le temps d’observer.
Savamment, exacerbés,
Tes sens sont aux aguets
Des couleurs et des sons.
Brusquement, je succombe
A l’exaltation
Un nuage
Un rayon de soleil
Je rêve les yeux ouverts
Le regard empli d’adoration
Naufragée d’une étoile
Ou d’un vaisseau
Ou d’une croisière
Dans une mer
Aux allures méditerranéennes
Me laissant griser, lucide
Par sa douce étreinte légère
Saisit d’un trouble délicieux
Gracieux, de velours mêlé
Sombrant dans une extase
Errant aux grés des voiles
Tel un bateau à la dérive
Glissant hors du temps
Paupières mi-clauses
Border dans cette nébuleuse
Vaporeuse, comblée dans
Cette arche sertie de rêves
Emporter par le feu
Les idées se brouillent
Plaisantes et vagabondes
Elles se font conquérantes
Elles sont émouvantes
Emmitouflées de vulnérabilité
De force et de promesses
D’une main légère
Emergeant de ma rêverie
Où j’ai tendance de m’oublier
Dans ce port d’attache
Qui m’attache.



Lynn

vendredi, février 24, 2006

Babillage et coquillage...

Quand le mot ravale les maux
Les mots se font teintés d’images
Nuances suffoquées de hochées
Qui essayent de sortir, de fuir
Leurs coquillages, reversant
Les termes dans des moules
Volontairement libres
Chantant juste le plaisir
Incessant de s’évader
Dans des rêveries ardentes
Nul ne dénie cet instant figé
Baigné sous la douce
Flamme d’une chandelle
Née sous l’étoile d’écriture
Union propice de finesses
Où le verbe flatte le mot
En tendance moderne
Ou en filigrane brode
Sous la férule d’atomes
Crochus qui poussent
Au loin cette rencontre
Ponctuait de babillage
Aux accents familiers
Aux cliquetis de coquillages
Des vagues un peu lestes
Où des reflets dorés
Avec un soupçon de corail
Percute sur la surface


Lynn

mercredi, février 22, 2006

Des Ombres et des lumières...

Si on allait accoster sur une lagune qui entoure une île
Les mots plongeraient ainsi dans une mer d'un bleu brillant
Dans une lumière mystérieuse de clarté sensible
Dans l'eau se projettent les ombres d'arbres
Touffues et luxuriantes , les idées allégées
Dans cet espace presque aérien fleurissent
De douceur et d'un style imbibé de soleil
D'une atmosphère aux couleurs vives
Festif se fait le mot en se parant
De l'âme qui écrit
D'ombre et de lumière


Lynn

mardi, février 21, 2006

Carnaval oblige...

Venise se pare de ses plus beaux atouts
Masques, bijoux, somptueux habits
Le déguisement est non négligé
Dans ce bourgeonnement de fête
Persiste un voile d’éclat joyeux
Des gondoles vous convient
A une balade dans ses canaux
Une virée dans l’histoire
Une flânerie dans l’architecture
Venise la romantique vous convie
A un bain dans une foule bigarrée
Qui se dissimule et se déguise
Derrière l’éclat de l’anonymat
Un bouillon de sons vous happe
Aux consonances chantantes
Le carnaval est aussi un carnaval
De mots logés dans notre esprit
Concurremment au lieu magique
Qui émeuve par ses légendes
D’un Casanova désabusé
Où à chaque coin de rue
On croit l’apercevoir
Où, il nous semble croiser
Son regard, ou derrière
Un masque, ou un pont
Venise qui se projette et fleurie
Entre palais et âmes vénitiennes
Venise baignée dans une lumière
Qui rehausse ses couleurs
Venise la ville qui fascine
Transporte, aux dédales
De marbre et pierres
Venise aux volutes
Aux formes orientales


Venise le mythe, Venise la légende

Lynn

lundi, février 20, 2006

On ne badine pas avec le regard....

Des regards qui ne disent point ce qu’ils pensent, des sourires qui on le sent forcés juste pour se montrer aimables.
Il y’a des jours où l' on a envie de changer les mentalités pour pouvoir dire que le regard est franc.

La littérature a toujours tracé des traits, des caractères qui m’ont toujours poussé à se poser la question : S’agit-il de faits réels de sociétés ou s’agit-il d’une fiction, de personnages, juste inventés avec des personnalités récurrentes.
Quand, le roman est autobiographie, les doutes s’en volent, parce qu’avec l’écrivain, on fait un pacte de croire en ses mots : cela me rappelle un certain pacte autobiographique auxquels de grands critiques se réfèrent pour aller puiser toutes les clauses possibles pour une lecture des plus rassurantes des autobiographies. Vous allez me dire que l’on reste au stade d’analyse, mais à coût sûr, c’est d’ailleurs, et sans aucun doute de but de cet article !
Si on avance encore plus dans cette analyse et l’on ajoute à cette liste une étude sociologique : cela devient de plus en plus ciblé.
En effet, quand le sociologue lui-même se met à taxé la société maghrébine, de société de paraître : cela m’inquiète et renforce plus l’idée de la lectrice que je suis, qu’un sociologue ne s’amuse pas, et ne badine point avec des concepts tels que l’hypocrisie, dichotomie : être /paraître et la liste est longue.
Autre fait qui m’a toujours intéressée dans cette analyse et qui corrobore cette impression que j’ai dans cette quête de vérité : c’est qu’en plus du sociologue, l’universitaire s’en mêle aussi !
Quand des conférences ont pour thématique une société, c’est que cela devient un phénomène. Quand des séminaires ressassent, preuves à l’appui « des textes des plus fiables », que dans la fiction, il y’a une part de vérité qui est narrée, cela me laisse un peu perplexe devant l’unanimité de propos et des messages véhiculés.
La société maghrébine a fait l’objet de plusieurs études (Cf, Les Doctorats et Conférences à travers les universités et à travers le monde). Tous semblent, notez bien la nuance ici, que la société vit de paraître.
Le regard quand il se fait de l’intérieur est un regard qui à mon avis se veut objectif, preuve à l’appui les nombreuses études faites sur ce sujet.
Ce que j’entends par regard intérieur : c’est un regard porté par les spécialistes natifs des pays. Autre fait, il est intéressant de noter aussi ici et permettez moi de le citer en guise de conclusion, allons à le recherche de ce regard que porte un étranger sur cette société. Nombreux récits de voyages retracent certains traits qui ont marqué ces périples.
L’intérêt des études et des UFR se portent récemment sur l’étude : des guides de voyage, ils ont pris la forme de récit de voyage des temps moderne.
Une chose est certaine, l’unanimité des analyses, n’en déplaisent à certains d’entre nous.
Je voudrais tout de même ajouter ici que, à mon avis, il existe aussi des gens sincères qui sortent du lot.

Lynn

vendredi, février 17, 2006

Lumière...

Naissance et lumière…

Il erre comme un troubadour
Il se faufile dans les vagues
Où le mot meurt en silence.
Sans cris, sans larmes,
Il laisse Couler les sons
Il s’efforce de les ranimer
Dans un singulier revirement
Le tisseur de mots se fait beau
Pour l’opulence verbale, cantonnée
Dans une sorte d’alcôve.
Il use de raffinement
Il use d’expression
Pour entourer les phrases de liberté
Il suit sa sensibilité pour empêcher
De flétrir la langue.
L’innocuité des idées se confine
Dans une tendresse inouïe


Lynn

mercredi, février 15, 2006

Vague en vogue

Quand l’écume des mots se narre en embruns
Des troubles d’éclats bleus qui nous prodiguent
Des pensées rayonnantes nous détournant
De la grisaille du jour, incurable rêve d’émotions
L’arôme charmeur d’un océan de vagues
Qui flotte majestueux tel un parfum
D’encens de douceurs de regards
Sur cette mer où vaguent mes idées
En vogue où expirent les troubles
Apaisés par le silence
Par les sons des vagues
Qui emportent tout dans leur passage
Ramenant un halo qui glisse
Avec délicatesse sur la marrée
Des mots édulcorés par la brise
Du littoral, réveillant l’haleine
Des syllabes qui se parent
De splendeurs et de mystères
Ondulant sur les rythmes envoûtants
De l’océan et de ses chants



Vagues un peu confuses
Vagues un peu incertaines
Vagues un peu diffuses
Vagues un peu délavées
Vague un peu certaines

Vagues qui se lancent dans le vague de l’océan
Vagues qui dardent mon imaginaire et qui le larguent sur d’autres rives.

Lynn

lundi, février 13, 2006

Le printemps des mots...

Des regards exultent de joies et se laissent bercer par les chants méditerranéens : ils se font à la fois discrets et tendres, doux et fort. Quand, je les frôle, ils se racontent des vies, il suffit juste de souffler sur les braises de cendres de syllabes.
L’évasion se fait émulation en spectacles d’idées rebelles, d’images mémorables qui naissent dupant ma vigilance ou ma rigidité. L’évasion tourne en invasion de cet univers de paroles où l’inattendu se donne rendez-vous, fulgure en éclosion.
Ma mémoire reverdit dans ce mouvement de cohésion un peu poétique et littéraire. Les regards nous entraînent à les écouter bruire et pousser des jets de joies. Ma fuite, ou dois-je dire ma tentative de fuite est encore plus puérile à ces moments là, ils me détiennent d’un vague lien, et réclament une belle floraison un peu qui demeure intérieure à la limite du mystère.
Regards qui appellent à la rencontre, à la découverte, un échange naît, pullule et cette soif de vouloir s’expliquer ou s’exprimer à tout prix ?
Empreints de franchise, de loyauté, dépouillés d’hypocrisie, ils bafouent d’une main toutes les tentatives de décadences. Regards à la fois touchants et profonds qui brisent les silences des lèvres, qui osent exprimer un état d’âme, un sentiment, un ressentiment...
Des regards qui se troublent, sensibles et fragiles à la fois. Ils leurs arrivent de marquer un recul par rapport à ce qui les entourent ou ce qui les brouillent. On se retrouve dans certains d’entre eux à l’image de cette rencontre avec ces mots.
Ils érigent des liens, des ports d’attaches, moins obscures, regards qui abhorrent toute fuite étant mués, ils se trouvent verbalement rebelles et plus expansifs.
Regards ouverts sur l’autre qui stigmatisent ce goût marqué pour l’émoi.
Ne soyez pas pétrifiés d’affolement à leur contact, même si vous sentez saisis d’un ébranlement.
Le regard n’altère en rien les dessous des âmes, il rime avec les intimités des moi : il se fait révélateur et n’occulte rien.
Il existe des regards rafraîchissants, il y’a des regards froids, il y’a des regards flegmatiques.
Il y’a des regards indifférents, différents, d’autres inspirateurs, d’autres conciliants.
Il y’a des regards changeants, ironiques, incertains, d’autres altérés par une tristesse qu’on essaie de comprendre.
Venez abordez les regards.
Venez vous ressourcez de longues écritures sur les êtres : les Regards.


Lynn

Sur Quelques Notes de partage...

Quand des mots enrobés de douceurs
Se mettent à raconter une histoire
Onde de chaleur qui flambe
Au flanc de cette contrée
De mousse ocre mielleuse
Qui s’écoule doucement
Dans cette tirade d’espérance
Ode aux maux que les mots
Compensent, que les mots branlent
Que les mots comblent
Dans une langoureuse étincelle
Se laissant bercer à voix basse
Par ces mots empreints de fièvre
Jetant l’ancre dans cette rive de brume
Enchanteresse qui m’enferme
Jouant de charmes et de grâces
Jouant de moi et de mes maux
Relogeant ma verve ailleurs
Mots vagabonds, troubadour
Chantant le doux effleurement
D’une rose embaumant
L’espace d’un indicible parfum
Naufragé de ce voyage qu’endure
Les mots qui se font beaux
Pétillent de plaisir de s’offrir
Dénudés, couronnés de paroles
Fredonnant quelques songes
D’une nuit qui s’évanouit en jour
Flux enflammé et affamé de vie
De mots ciselés de rêverie



Avec ces quelques notes de partage, je fais hommage à une personne qui se reconnaîtra.
A celui qui m’inspire ces mots, qui m’encourage au quotidien et qui me comble de joies, d’Amour et Tendresse. A mon amour : être généreux.

A Fabrice.

Attente au coin du feu...

Attente au coin du feu…

Le temps pour mieux saisir le personnage, l’observer ? Décidemment, il était bien concentré sur ce feu !songea-t-elle en appuyant plus sa tête contre un coussin qui maintenait son cou.
Etait-elle toujours aussi désordonnée dans ses pensées ? Jamais, elle n’a été autant intriguée par personne à ce point là, elle eut du mal à maîtriser sa curiosité. Il avait suscité en elle des questions dont elle n’arrivait pas à s’en défaire.
Elle quitta son fauteuil et se dirigea vers la cuisine, se demandant pourquoi son hôte se complaisait dans un mutisme presque provocateur, le personnage serait-il provocateur ? Elle se demanda s’il avait pris la peine de dîner ? D’un geste presque mécanique, elle remplit la bouilloire et met un autre sachet de thé, cette fois à la bergamote dans une tasse et met en route sa cafetière : elle n’aimait pas trop boire le café, mais elle se dit que cette nuit, elle aurait bien besoin d’un bon bol pour rester veiller.
Elle ne pensa pas un seul instant d’aller retourner dans sa chambre pour dormir un peu, même si elle sentait le poids de la fatigue : de toute évidence, elle avait besoin de sommeil. Elle se disait qu’une fois allongée sur son lit des idées viendront troubler sa quiétude. Quoique qu’il en soit, il ne coûte rien de retourner au salon, elle s’enferma elle aussi dans ce silence rompu par le crépitement du bois. Elle sentit son regard comme hypnotiser par ce personnage, elle releva la tête et le fixa. Son visage avait pris des couleurs, il n’était plus pâle, comme un son arrivée, il faut dire qu’il faisait froid dehors. Elle fut attirée par ses yeux vifs. Réprimant un sourire, elle but une gorgée de son café et resta sourde à cette soif de mieux connaître son invité, fermant les yeux un instant imaginant ce que peuvent raconter ces traits : une vie ?
Pensive, elle se remet à regarder le feu tout comme lui, elle voulait se persuader que toutes les réponses étaient justes à porter de cette flamme. Elle crut percevoir un regard s’attarder sur elle le temps qu’elle avait fermé les yeux, juste un laps temps, quelques secondes, elle crut qu’il allait engager la conversation, mais non : elle aurait cru rêver ce regard.
Elle soupira profondément, se mordit la lèvre, voilà que son imagination lui jouait des tours. Elle avait passé un moment à scruter son visage espérant qu’il allait détourner son regard de la cheminée, mais peine perdue !
Ce silence ne l’effrayait pas, au contraire. Elle se demanda ce qui pouvait retenir aussi longtemps l’attention de son invité.

Lynn

test

ceci est juste un test
voyons donc voir ces sacrés accents
d'emblée j'a écrit d'entrée lorsque l'air éthéré défiai l'été

le scribe de service