mercredi, novembre 22, 2006

Mystère et grâce d'un soir


Une petite balade, avec la mer et les mots
Sous les murmures des sons …
Dans la torpeur de la nuit
Des joies renversantes allègent l’air
Murmures étincelants d’étoiles
Une petite escapade dans le temps
Sur des dunes de sables
Ocres et dorées,
Bourlinguer,
Perdre pied, se retrouver
Déplacer son regard
Savourer cette fraîcheur
Onduler sous le souffle du vent
Avec les persiennes du temps.

Voyager, c’est un peu déplacer son regard, se réserver une opportunité pour aller à la rencontre de l’autre.
Prendre pied dans un univers autre, voir, différent de celui qui nous est familier. Pour apprécier l’escale, il faut savoir garder une certaine « fraîcheur » dans le regard.

Lynn

jeudi, novembre 09, 2006

Voyageurs solidaires


Tu me fais perdre le nord quand tu mets des accents du sud sur tes mots. Tu me fais prendre le large quand tes lignes d’écriture arriment nos rêves à des îles de douceur. Tu me fais oublier le temps qu’il fait dehors et celui qui passe malgré tout. Malgré tous ces voyages. Et puis on se sent abrité sous ton vent. La chaleur de tes mots. Le début de tes rêves à la fin de chaque phrase. Les clichés, les images, les symboles, toutes ces pages qu’on referme comme on parcourt un album, un carnet de route. Comme on suit au-delà des écrans un parcours, une vie. L’émotion est totale au-delà des écrans. Les mots si on les savoure doucement, les goûts, les odeurs, les sons et la chaleur envahissent notre mémoire, notre corps jusqu’à une impression de voyage sur des routes colorées où chaque mètre parcouru Est une vraie leçon de vie.
Tu me fais dénouer subtilement des images emprisonnées sur les plages. Avec les rayons de soleil, une chaleur se diffuse, malgré le froid du nord. Un voyage avec tes mots qui s’allongent sur des pages. Ballade que tu fredonnes en prose, en vers. Artisan du mot, du son, de la rime, tu puises des trésors dans le quotidien. Tu déploies une finesse pour que la traversée s’avère des plus agréables. Qu’importe le temps ! Qu’importe l’effort ! Reste la grâce moulée dans tes phrases. Des mots imaginés qui fusent pour le plaisir d’écrire. Sous le voile de tes écrits, de ta plume filtre l’éclat magique, un souffle de verve, enfouit, se trémoussant sous la boursouflure du vent, des vagues et de la mer. Tu me fais perdre le sud quand tu mets des accents du nord sur tes mots.
Et nos mondes virtuels sont pleins de « Je, tu, il », mes jeux de mots, tes joies des îles. Du sud au nord, et d’ouest en est, nous gardons les pieds sur terre. Car il n’y a qu’un pas à franchir, celui du rien sans l’autre et de la tolérance. Nous pouvons tous apprendre l’un de l’autre. Il n’y a ni toi ni moi, simplement des égaux qui enrichissent leurs cultures, leurs écritures. Du nord au sud, de l’Est à l’ouest, nous restons sûrs, toujours à l’aise. Nous surfons sur les pages de nos océans de mots. Nos mots quelque en soit l’ordre. Du début à la fin, il n’y a que des départs, des arrivées, des adresses qui se mêlent et des liens qui se créent. La couleur de tes mots moi me fait voyager. Je ferme les yeux et je lis une vie d’ange heureuse. Je ferme les yeux et j’entends la mère qui nous berce de ses paroles Voyageuses. « Tes mots, mes mots » deviennent nos mots métissés. Nous jetons l’encre pour respirer au rythme de l’autre, pour parer nos écrits de la lumière de la rencontre.

Texte co-écrit avec Imprfait présent
http://jetailencre.blogspot.com/