jeudi, avril 20, 2006

Bonjour,

Je ne pouvais m’éclipser sans laisser un mot à ceux et celles qui passent par ici pour me lire.
A des commentateurs qui sont devenus des amis et avec qui j’ai partagé des textes
Je ne pouvais partir sans laisser un mot pour eux. Je vous remercie tous pour votre fidélité et surtout le partage, l’échange.
Un bouquet de fleurs venant du coeur fera place à mes mots.
Un grand merci à mes amis, je sais que chacun d’entre vous se reconnaîtra.

J’ai eu beaucoup de plaisir à aller sur vos sites pour ceux qui en ont un.



Lynn

mardi, avril 11, 2006

Charme encore...

L’effleurer, Non ! Elle n’ose pas. Des yeux couleur saphir ? Elle ne se rappelle plus. Elle était gênée du cours qu’avait pris son imagination : elle est comme subjuguée par ses mots qu’ils trottent dans sa tête, incapable de masquer son émotion.
Elle se sent envahie par un trouble, ferme les yeux un instant pour goûter à la douceur de l’étreinte, il avait dit quelque chose, mais elle n’avait rien entendu, perdue dans la nébuleuse bulle dans laquelle s’infiltraient quelques sons. Consciente de l’attirance qu’exerce sur elle son sourire qui s’élargit en remarquant l’expression de son visage. Il ne l’avait pas touché !
On dirait qu’il avait marqué une pause, elle n’en était pas sûre. On dirait qu’il attendait une réponse ! Une réponse à quoi ? Elle était perdue. Ses sentiments seraient-ils trop évident qu’il s’en est rendu compte ?
Elle soupçonne qu’il lui avait posé une question, mais ne sait laquelle, ni quoi répondre ! Elle est sûre que si elle parle, sa voix allait trembler, elle préfère rester silencieuse. Une certaine tension s’installe, elle ne la gênait pas, elle la trouvait comment dire « délicieuse ».
Elle tente de se rassurer vainement, il faut qu’elle reprenne au plus vite ses esprits. Il faut qu’elle regagne la terre ferme, même taraudée par ses pensées.
Une lampe s’allume derrière elle, mais la pièce reste plongée dans la pénombre, Elle aime le jeu de lumière que laisse projeter des ombres sur le sol. Succinctement son attention est détournée, son regard se porte sur le mur, elle avait presque oublié sa présence, mais une douce chaleur commence à l’envelopper, il était toujours là : elle n’avait pas imaginé sa présence !
Les mots lui manquaient, ses lèvres s’entrouvrent pour formuler une phrase, mais aucun mot ne se fait entendre.
Elle se redresse comme si elle avait peur qu’il la frôle, comme pour rompre la féerie qui les avait enveloppée .Elle revient en reculant sur ses pas et se place devant la baie vitrée.
Un calme serein règne dehors, le vent : elle adore l’entendre hurler fort, le temps était à l’image de la tempête qui fait rage à l’intérieur d’elle-même. Elle se rappelle les nombreuses fois où elle aimait marcher. En marchant, elle avait le sentiment de trouver des solutions.
Elle aimait marcher le long du littoral, elle affectionne quand sa balade emprunte les bordures de la plage, marcher sans s’arrêter comme courir après une nuit de sommeil le long de cette cote où la mer prend une couleur turquise. Un jour, elle s’était assise sur le sable froid, et depuis ce jour, elle ne regarde plus avec le même regard la mer. Quand les vagues viennent se fracasser contre la falaise et que tout les éléments annoncent la tempête, elle reste là, ne ressentant ni les premières gouttelettes de pluie, ni le danger : elle regardait tranquillement au loin dans l’horizon. Elle revenait chaque fois reposée de cette balade, certains ressentent la fatigue après un tel effort physique, mais elle se sentait galvanisée.


Lynn

dimanche, avril 09, 2006

Réponse à une amie...

1.Grab the book nearest to you, turn on page 18 and find line 4
A l’origine, Venise apparut à la suite de migration des habitants de la terre ….
2.Stretch your left arm out as far as you can
Elle se pose sur un de mes CD préféré
3. What is the last thing you watched on TV?
Emission Capital : Commerce équitable
4.Without looking, guess what time it
17h30
5. Now look at the clock, what is the actual time?
18h06
6. With the exception of the computer, what can you hear?
Des voix des personnes que j’aime
7. When did you last step outside? What were you doing?
J’ai reçu de la famille (déjeuner…), des enfants, des rires, une bonne ambiance
8. Before you started this survey, what did you look at?
Je suis passée m’excuser sur le blog de Rat pour un oubli
9. What are you wearing?
Jupe couleur Prune,Débardeur rose,Pieds nus à la maison. Dessous chics …No comment
10. Did you dream last night?
Je ne me rappelle plus
11. When did you last laugh?
En famille
12. What is on the walls of the room you are in?
Du blanc
13. Seen anything weird lately?
14. What do you think of this quiz?
Un peu curieux:))
15. What is the last film you saw?
Infidele
16. If you became a multimillionaire overnight, what would you buy?.
Commencer par gâter ma famille
17. Tell me something about you that I dunno.
Framboise
18. If you could change one thing about the world, regardless of guilt or politics, what would you do?
Un monde sans guerre
19. Do you like to dance?
Shall we dance?
20. George Bush.
Sans commentaire
21. Imagine your first child is a girl, what do you call her?
Lynn
22. Imagine your first child is a boy, what do you call him?
Yannis
23. Would you ever consider living abroad?
Aussi souvent que je peux
24.What do you want GOD to say to you when you reach the pearly gates?
Je ne sais pas
25. 4 people who must also do this meme in their journal
Eve, Loulouzip, Bluesman,Sonia, Bishara..

vendredi, avril 07, 2006

Charme...

Elle sent le poids d’un regard sur son dos, se retourne…Personne. Elle se remémore cette colère qui bouillait dans son intérieur et qu’elle est arrivée à apaiser. Cette voix douce qui retentit de sa mémoire lui rappelant des heures passées à discuter de choses et d’autres de la vie.
L’imprévu ne lui faisait plus peur. Pourtant, il fut un temps où tout devaitt être planifié d’avance. Elle prend maintenant, un plaisir immense à savourer ces instants bohèmes, au grès des jours et du vent. Elle se découvrait bohémienne dans l’âme. Aller où ses pas l’emmènent, s’arrêter quand la fatigue la surprend.
Elle exhibe ses sentiments impatiente de voir sa réaction dans son regard. Elle s’est amusée un soir à chercher des adjectifs à son sourire rayonnant, par opposition à un sourire cauteleux, elle n’est arrivée qu’à trouver des antonymes et puis elle a finit par arracher sa feuille. Dans son regard brillaient des étoiles, elle était impressionnée par la confiance qui se dégageait de sa personne.
Que de souvenirs de voyages, que de souvenirs de balades, elle adore le printemps où la nature semble s’éveiller après le somme qu’elle a fait le temps de l’hiver .Elle contournait de son regard le paysage, le trouvait un peu différent sous cet halo de lumière tamisée, la nuit notre perception se trouve exacerbée, elle se surprend à vouloir s’envelopper dans un pull et de sortir. Elle extirpe de sa mémoire des moments de vulnérabilité où elle décelait dans ses yeux ce besoin de rester elle-même. Il est parfois difficile d’ordonner ses idées, de traduire des sentiments en des phrases : elle avait décelé un émouvant besoin de refouler les mots, de s’exprimer en regards caressants, elle adore ces moments où elle structure les mots en gestes qui résonnent dans tout son être, où les phrases se logent dans le silence. Il aime la voir se donner en spectacle, d’un tacite accord ses yeux l’invite ou l’encourage, elle avait peur des fois que ses mots la trahissent, révèlent son émoi. Non, elle ne va pas bâillonner ses pensées intimes. Elle exulte sa mémoire… En sa compagnie, elle se relâche et respire.
Elle regarde au loin les quelques branches d’arbres qui jonchent sur le sol, le vent souffle fort, mais il faisait bon dehors.
Les morsures du froid, elle ne les sent pas, elle était plongée dans les rayons flottilles ensoleillés de ses yeux.
Vous arrive-t-il que les mots trébuchent dans votre bouche, pirouettent ? Elle pense que cela lui arrive souvent : elle est sensible à son charme, à ses mots et tous les non dits, elle s’abandonne.
Elle puise sa force en lui, son ardeur. Tous les bruits extérieurs s’estompent, même le temps : il se fige…
Son ultime désir : se glisser dans la peau de son personnage : tracer des mots, humer les enivrantes syllabes, arpenter les phrases, toujours en sa compagnie.
Il y a comme un air enamouré qui souffle, elle veut se perdre dans son parfum, effleurer sa nuque d’une caresse.


Lynn

mardi, avril 04, 2006

Ode à la vie

Elle se rappelle l’impression que laisse traîner derrière eux les mots sur une page. Le temps est maussade à l’extérieur, mais la lecture de ces pages lui donne une impression d’être sous un rayon de soleil.
Son imagination vagabonde entre rêve et réalité, entre des mots bleus qui portent aux songes. L’émotion badine, dévorante, moulante dans des vœux inavoués. Il se fait charmeur, il la berce par ses écrits, autant que la berce sa voix.
Ses sens en éveillent pour capter ses pensées qui se tassent dans son regard. Les mots ? Une illusion ? Non, ils ne se déguisent pas, ils respirent pour broder des syllabes et des lettres, les inscrire, les griffonner, les graver sur la grève. Cette plage où viennent se blottir par vague ses incertitudes.
Des échos se fragmentent, se morcellent dans l’océan pour se recomposer en se délectant de parfum grisant de sa peau, sensation qui fait chavirer son coeur.
Une appréhension qui l’agite à l’idée que son visage reflète les mots qui se tassent dans le grenier de ses cahiers virtuels.
Il lui prend souvent le désir d’aller effacer, modifier des passages, mais elle s’interdit de déplacer ou de séparer les phrases. Fébrilement, sa mémoire se refuse de fonctionner .Une ornière ? Non plus, c’est juste qu’elle aime encore plus débridée la liberté que la brider.
Dans un sursaut, une bouffée de frisson de fougue contenue, d’un besoin compulsif, embrasé d’enrouler ses bras,ses doigts autour de lui, se faufiler dans ses pensées pour les hanter longuement.
Je vois un sourire se dessiner sur ses lèvres, des yeux d’une couleur ensorcelante…
Charme, mystère qu’elle a envie d’aller l’effleurer avec des phrases pour essayer de capter les traits de son visage, d’une main pour les dessiner.
Flamboyante de colère conte elle -même, sa source se tarie. Détermination, ou entêtement, elle tergiverse pour moins ébranler ses sentiments
Elle imagine en soupirant son regard qui la scrute dans la pénombre, et sa voix qui résonne douce dans le silence.
Voilà, encore une fois, elle perd le fil de ses pensées

Lynn

dimanche, avril 02, 2006

Voyage sur la sève des sons...

Echos au dernier texte de Loulouzip

Voyage sur la grève des sons…


Il y avait les murmures impressionnants des vagues
Il y avait la quiétude d’une main dans le vague
Cette paume, caresse baume réconfortante
Il y avait ce regard bouleversant de profondeur
Mon être saisit de mal de mer, se réfugie dans ce bleu
Intense apaisant mon corps, me laissant aller à la torpeur
Toute angoisse dissipée, fascinée et séduite de longueur
Etonnante attirance fusionnelle entre le mot et le geste

Hier, il y avait le fourmillement raffiné, authentique
Etrange, ô mon imagination se joue de moi ludique
La crainte se repousse somptueuse au milieu des nuées
Paroles où se réfugient les mots dans des montagnes
Se dévoilant en cascades de réjouissance troublantes
Hier, une lueur de morsure délicieuse dansait dans la mer
Sur ses traits reposés flottait un sourire signe d’une sensualité
Sensibilité à fleur de mots, à fleur de peau à l’affût des embruns

Hier, il y avait l’émotion attendrissante d’un souvenir
Un regard discret, séducteur qui avance contre le vent
Des rires qui fusent dans le silence, des mains qui s’effleurent
Des visages qui s’illuminent, ses yeux bleu marin qui voguent
Délicats qui glissent comme dans un rêve aux murmures
Palpitants où chavirent les navires transportés sous l’empire
De l’extase, d’une plainte des mots succombant au brasier
Du voyage ou du naufrage sur une île bleue à l’abri du vent



L’écriture est un continuel voyage dans lequel on se découvre sous une autre facette, différemment

GUY DE MAUPASSANT avait définit le voyage en ces mots : « Le voyage est une espèce de porte par où l’on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve »

Au Soleil (a).Préface


Lynn