jeudi, juillet 30, 2009

Sérénité

Sérénité…

Mes silences laissent sur ma peau la douceur de mots inavoués. Parfois égarée, j’erre rêvant de souvenirs reconstruisant un parcours sillonné de sable et d’eau de mer. Mes mots deviennent étranges comme saisis d’une sorte de sentiments troubles à la fois tumultueux et savoureux et qui me perturbent.
Quelques fois je me perds en toi, je ne sais quoi me lie à toi et me pousse à poser toujours les mêmes et sempiternelles questions enfuient au fin fond de moi et que je n’oserais jamais t’avouer de vive voix.
Il m’arrive souvent de plonger en toi : de penser à la douceur de ton propos et me dire : puis-je …Puis –je hanter tes pensées ? Tes nuits ?…Mieux : puis-je fréquenter tes rêves ? Les dompter délicatement ? Les perturber avec délices ?...

Mes silences s’éclipsent portés par ce flot harmonieux de cliquetis de sons.
Te rappelles –tu le parfum que je portais ?
Te rappelles-tu ce bonheur ?
Quelques fois, je manque de mots pour écrire…
D’autres instants, accompagnée de brises marines, je romps, avec un doux fracas, le silence pour aller cueillir des étoiles, des sourires dans tes yeux. Je croque des bouts de toi… Des bouts de mots…
Je me sens, comme enveloppée de brumes exquises, inondée de lumière même quand la nuit est là. Je m’endors souvent bercée et bordée par tes merveilleux mots.
Comblée de quiétude, aujourd’hui j’évoque la sérénité.

L’empreinte de tes lèvres fait chavirer ma mémoire dans un tourbillon vertigineux.
Un retour en arrière, évasion sensuelle entre mes doigts en quête de toi pour te chérir à nouveau, te reconquérir ... Etreintes suaves qui soufflent sur les rivages pour illuminer mes mots.
Comblée de quiétude, aujourd’hui j’évoque la sérénité avec une note de tendresse.
Sais-tu qu’il m’arrive souvent de plonger en toi pour panser mes blessures ?


Lynn…d’humeur coquine en cette période estivale.

mardi, novembre 13, 2007

Moulin à vent....à paroles

Ricochet accroché sur une filoselle, pressé de poursuivre la lueur lumineuse d’une matinée qui s’annonce libre. Il s’attache à ne point rompre le silence, ni de le froisser.

Il cherche à étoffer le temps, prétend confier son secret à coup de murmures, à coup de tourbillons tendres- doux.

Moulin à vent... moulant la parole...Il fronce le vent aux bouts d’hélices tournoyantes aux grès des courants.

mercredi, novembre 07, 2007

Saveurs d'automne

Souffle d’automne sur le rivage aujourd’hui… Mots sucrés, mets sucrés aux goûts de prunes et l’étreinte joyeuse d’un dernier rayon de soleil un peu timide qui pointe entre les nuages amoncelés dans le ciel.
Forêts en fête, le temps d’une saison mi-froide au rythme d’une cadence exaltée par le vent. Les feuilles jonchent les sols. Elles caressent au passage la mousse verdoyante qui se forme au fil des pluies.
Le silence doux, silence de mots… silence d’un moment à nous deux où résonne, palpite des brindilles de soi aux croisements des voies.

dimanche, juin 24, 2007

Ailleurs

Une petite escale en musique pour le plaisir d'offrir et de partager

mercredi, mars 21, 2007

Malin Plaisir


Lumières,
Diaphanes
Sous la neige
Perplexes
Imprégnées
Ruissellent
Flirtent
Flattent
Chavirent
Basculent
Cajolent
Dorlotent
La neige.
Giboulées,
Exquises
Provocantes
Narguent
Le printemps.


Lynn

vendredi, février 23, 2007

Printemps précoce.


Venez cueillir une fleur.
Visiblement une invitation
Espérant qu’elle vous plaira.

Le printemps est là.
Le soleil darde
Ses rayons à l’horizon
Inondant de lumière
Un ciel si bleu
Si beau,
Si clair,
Si doux,
Qu’on s’oublie en contemplation
Une foule d’admirateurs ose enfin
Sortir de sa tanière pour aller à la rencontre
Des beaux jours
Le temps a fait quelques conquêtes.

Venez cueillir une fleur
Espérant qu’elle vous plaira .

Lynn


mercredi, février 14, 2007

Les Amoureux


Bonne fête : Une Valentine pour un Valentin ...

Quand l'amour se narre




Un petit cadeau emballé entre mes sourires et mon regard quand il pèse sur toi.
Des petits gestes et des mots doux que tu me chuchotes au creux de tes bras.
Avec toi me tient l’envie de découvrir d’autres sites grisants.

Les mots sont incapables parfois de nous aider à exprimer ce que l’on ressent.
Ils se font absence. Le silence est là.

Douce nuit où le vent souffle en mélodie harmonieuse, où sur nos visages des bouquets de regards complices et heureux.
Des bouquets de roses, des bouquets sourires et le bonheur est là à portée de main.

Un coup de cœur, un coup de foudre, un coup d’enchantement, tour à tour nos mots s’enlacent rêveurs. Tour à tour les flèches de Cupidon sont là.

Il suffit de peu de choses pour être heureux.

Lynn

vendredi, février 02, 2007

Bleu ...Evasions

L’absence dans l’horizon d’un bleu profond me pousse à reformuler mes équations . La saison s’annonce rude et la moisson n’est pas pour demain !

Une rencontre, une simple rencontre avec soi même.

Mes pas m’emmènent vers l’autre rive, toujours ces interrogations, Entre ici et ailleurs. Malgré, la grisaille, les visages sont avenants, des sourires sincères sur les lèvres. Point de simulacre, mais juste une invitation à faire escale.

Sur le sable s’allonge l’ombre de mes souvenirs nostalgiques, entre la Couleur du ciel et celle de la mer. Le jour s’affiche sans scrupules et les empreintes de tes pas sur le sable s’engouffrent dans les ruelles désertes de mes souvenirs !

La transparence de ta voix papillonne dans l’air du temps, pénètre dans mes profondeurs le temps d’un flirt chaque fois que le jour ose te réveiller. L’heure de l’évasion sonne fort et tout ce qui a attrait à l’escapade s’offre sans pudeur à la recherche d’une réponse: Méditerranée .

Une rencontre, une simple rencontre avec soi même.

Texte co-écrit avec Yasmine:
http://vaguesmarines.blogspot.com/

lundi, janvier 29, 2007

Un instant...

Un instant, viens écouter le souffle du vent
Des branches qui s’empressent d’accorder
Leurs voix… tendrement.

Un instant, viens écouter le murmure des vagues
Sur le tapis de sable accueillant, laisse toi porter
Par leur charme… tendrement

Un instant, viens offrir ton visage à la tiède
Caresse d’un rayon de soleil d’hiver léger
Etire toi… tendrement

Un instant, viens écouter le silence de la nuit
Savoure l’obscurité qui tombe furtivement
Ferme les yeux…tendrement.

Lynn

dimanche, janvier 21, 2007

Promenade




Au loin , des sons , une musique remplit l’espace. Des personnes déambulent regards un peu hagards entre l’étonnement pour certains et la stupéfaction pour d’autres, mais restent ce regard d’enfant que gardent certains adultes, un regard plein de vie et d’ouverture.
Les dessins attirent l’attention et puis ce tohu-bohu d’éclats de rire d’enfants qui défient le silence qu’impose une salle d’exposition, « vernissage oblige ».Ils adorent le bain de foule, ils se complaisent à détailler les toiles, se mettent par terre, regards furibonds pour rappeler à l’ordre les retardataires, des p’tites moues à la bouche pour marquer leurs impatiences.
Sans réserve,a fortiori, les remarques fusent avec une spontanéité désarmante.
Des moments où l’adulte hésite, une fraction de seconde cherche à répondre et se laisse aller à découvrir l’Art avec un regard d’enfant.

Lynn

dimanche, décembre 31, 2006

Joyeuses Fêtes

Une petite douceur de mots enrobés de chocolat pour tous les visiteurs de cette page.
Vous m’avez offert votre amitié. Vous avez la délicatesse de venir me lire et surtout de m’offrir des moments de partage.
Je vous souhaite une très bonne année 2007 avec mes meilleurs vœux de bonheur, santé, amour et beaucoup de tendresse.
Joyeuses fêtes .
Je vous embrasse

Lynn

jeudi, décembre 14, 2006

Sensualité...



L’empreinte du silence se faufile tout doucement telle l’ombre d’un arbre qui s’allonge sur le sol, les feuilles jonchent la terre, éparpillées comme si quelqu’un a voulu semer un itinéraire.
Elles s’emmêlent par le souffle du vent un peu glacial en cette mi-décembre. La nuit tombe, avec elle une impalpable ambiance douce s’installe.
Je ne sais pas pour quelle raison, ces instants me plongent en toi, peut être est ce le parfum de la forêt, ou est ce tout simplement ton parfum qui reste imprégné sur moi. Des vagues de délices, des vagues de toi qui font toujours pétiller mon regard. Un sourire se dessine sur mes lèvres.
Apaisée par le silence ? Il semblerait qu’avec le silence on va à l’essentiel.
Il est des moments où la parole est « superflue », les mots se transmettent par
des sensations, l’exaltation des sens est totale, voir contagieuse. L’instant est féerique, on brode avec les vagues, on abrège les mots pour glisser hors du temps ou presque rien n’existe. Tanguer avec mât à en perdre haleine, s’offrir au vent.

Mes mots frissonnent,
Mes mots s’illuminent.

mercredi, décembre 06, 2006

Brise de mots







C’est quand je trace en gras un trait oblique sur tous les termes ayant attrait au « Sentimental » et que je remets tout en question, ma propre conception de la vie, mes humeurs nocturnes, le silence de mes joies, mes débuts de phrases, mes juvéniles intentions, le vert de mes émeraudes, et, même le charme d’un sourire pour lequel j’avais pourtant un jour flanché !

C’est quand je trace les mots sur une page que le doute me saisit. Cette envie de tout régenter au grès du velours et timbre chaud de ta voix. Avec le souffle du silence, mes pensées enlacent la nuit pour fuir le temps. Doux parfums de mer et du sable me narguent par intervalles. Délicat voyage en rêverie où ma méditation est totale. Le bleu dénude le temps.

C'est quand je décolore le bleu de tes rêves et donne à tes empreintes une âme, une vraie. Cette rude et intense volonté de dompter le moment à temps réel, de l'amadouer et d'oser l'arrêter lorsque tes pas s'engagent et pensent à me quitter!

C’est quand j’écoute le vent que la tempête fait rage en moi, la pluie martèle contre les vitres et derrière la mer nargue les marins. Il suffit du retour de l’accalmie pour que la lumière éclipse mes doutes, mes craintes...

C'est quand je parfume une terre aride et adopte les dernières étoiles nées ,l'ombre épouse la lumière et la nuit, telle une reine s'éclipse doucement laissant la place au royaume de tes pensées!

Texte co-écrit avec Yasmine
http://vaguesmarines.blogspot.com/

vendredi, décembre 01, 2006

Mémoire...quand tu me parles...


Jeu de miroir ou jeu de mémoire, une mémoire subversive, examinatrice, observatrice qui te saisit et te demande de l'exhumer du bien fond de toi. Elle demande à être libérée et être libre, elle réclame une part de lumière .Elle te nargue, te saoule, te pousse dans tes derniers retranchements. Elle est la gardienne de tes mots et tes maux, peut –être ? Elle joue à ce jeu de te faire miroiter à travers des miroirs, quoique invisibles les tréfonds de tes méandres, elle se perd dans les dédales de tes peurs.

Souvenirs de mots, souvenirs de chants d’une voix de ténor qui te transportent dans un mouvement où l’oubli est au rendez-vous. L’oubli dis-tu ? Non, juste une illusion qui te happe qui se présente tel un mirage, une bouée « de bout » de sauvetage, un leurre bien trompeur ! La mémoire n’oublie jamais : des images frôlent ton cerveau endormi et le réveillent par le biais d’un parfum, d’une image…..Des espèces d’électrodes qui t’électrisent et secouent tout ton être, comme des appels lancinants qui ébranlent ta mémoire pour lui rappeler jusqu’au moindre détails ses faiblesses , ses failles…. ?

Laisse toi envahir par ces sensations que tu sembles oublier et que ta peau s’en remémore avec exactitude, n’oublie point que la peau a une mémoire……….Ton teint , à la fois des îles et d’ailleurs, se rappelle de cette couleur café que tu aimes bien, enfin, même si tu sembles lui donner une appartenance autre……

La mémoire a un charme dévastateur dis tu ? Elle vient …. Et voilà que ton réveil sonne pour la seconde fois te rappelant le quotidien. Par la fenêtre de ta chambre, tu regardes sans te lasser ce paysage tout blanc, il est un peu différent aujourd’hui aux premières lueurs de l’aube, il te paraît comme irréel , comme si tu continues à le voir à travers ta mémoire qui le reconnaît par cœur .Il t’arrive même de le dessiner tel un peintre avec une palette de couleurs et que des fois tu sembles te dire : en tant que peintre il faut le blanc contraste avec une autre couleur pour créer un univers…..tu cherches tes mots non ? Ah oui, tu voulais dire un univers « homérique ». Non, oublies un peu la tragédie, concentre toi sur ta toile….Un pinceau à la main, tu aimais bien, cette partie de la journée où tu es tout seul dans ton monde à toi : tu disais que tu ne t’ennuyais jamais et pourtant tu te cloisonnais dans une sorte de solitude que tu appréciais ! Pourtant la solitude, c’est de se sentir un peu seul dans le monde, bref, un peu dans « son monde à soi » …………..

Au contraire des autres, tu aimais bien t’isoler dans ton atelier à longueur de journée sans que le silence ne vienne te déranger, tu n’entendais aucun son, sauf celui de ton pinceau qui flirtait avec ta toile, tu adores ce son là : la plus belle musique que tu as écouté depuis que tu t’es mise un jour à redessiner par hasard……

Est-ce un hasard que te vouloir reconstruire le monde sur des toiles, ou cherches-tu à être rassurer en recréant ton monde, et à recréer tes couleurs ? Ah , je me rappelle nos longues discussions sur la notion des couleurs, la symbolique des couleurs….Bizarrement, une couleur revenait dans tes toiles, une couleur toute légère, à peine perceptible à travers des petites tâches ici et là….Un bleu tout pâle qui repeint ces notes , ces espaces un peu bleu dans le ciel…..Tu disais vouloir être un peintre impressionniste….peut-être pour impressionner…Mais non, tes toiles étaient un tumulte de courants picturaux , tu n’appartiens à aucune école ,encore moins à un courant tout dépend de ton humeur du moment…

Est-ce un hasard que tu t’es mis à redessiner ? Ou adores-tu comme tu dis le doux son de ton pinceau qui touche ta toile ? Ta toile, une liesse de sentiments aux sons de musique catalane, baroque, univers que tu crées à chacune de tes expositions où tu t’exposes aussi : tu ne voulais pas, tu t’entêtais à garder tes toiles pour toi en disant que c’étaient les tiennes, et que dans chacune d’entre elles, tu as laissé une part de toi. Tu disais exposer : c’est comme mettre à nu son âme devant un public. Cela me surprenait venant de toi : je t’ai toujours connu comme quelqu’un qui adore le contact avec le public, la prise de parole ne t’a jamais paru comme un exercice difficile, au contraire. Tu semblais adorer les feux de la rampe, tu semblais t’épanouir au fil de tes expositions et voilà qu’aujourd’hui tu m’assommes en disant que tu laisses quelque chose de toi.

Je remonte au temps où tu paraissais insouciant moins accaparé, moins acariâtre par ton analyse auquel tu soumets ton monde actuel, ou tu aurais fuit le froid de la neige pour aller te loger et te lover dans la chaleur d’une mer d’ailleurs, où le soleil et le sable sont au rendez-vous. Ta mémoire retient-elle ces instants là : tu courrais pieds nus sur la grève … Ta mémoire reste t-elle muette à cette évocation ?...Ta mémoire te poursuit et te rattrape : elle s’oublie, mais n’oublie rien, elle fait des efforts pour se reconnaître.

Lynn

mercredi, novembre 22, 2006

Mystère et grâce d'un soir


Une petite balade, avec la mer et les mots
Sous les murmures des sons …
Dans la torpeur de la nuit
Des joies renversantes allègent l’air
Murmures étincelants d’étoiles
Une petite escapade dans le temps
Sur des dunes de sables
Ocres et dorées,
Bourlinguer,
Perdre pied, se retrouver
Déplacer son regard
Savourer cette fraîcheur
Onduler sous le souffle du vent
Avec les persiennes du temps.

Voyager, c’est un peu déplacer son regard, se réserver une opportunité pour aller à la rencontre de l’autre.
Prendre pied dans un univers autre, voir, différent de celui qui nous est familier. Pour apprécier l’escale, il faut savoir garder une certaine « fraîcheur » dans le regard.

Lynn

jeudi, novembre 09, 2006

Voyageurs solidaires


Tu me fais perdre le nord quand tu mets des accents du sud sur tes mots. Tu me fais prendre le large quand tes lignes d’écriture arriment nos rêves à des îles de douceur. Tu me fais oublier le temps qu’il fait dehors et celui qui passe malgré tout. Malgré tous ces voyages. Et puis on se sent abrité sous ton vent. La chaleur de tes mots. Le début de tes rêves à la fin de chaque phrase. Les clichés, les images, les symboles, toutes ces pages qu’on referme comme on parcourt un album, un carnet de route. Comme on suit au-delà des écrans un parcours, une vie. L’émotion est totale au-delà des écrans. Les mots si on les savoure doucement, les goûts, les odeurs, les sons et la chaleur envahissent notre mémoire, notre corps jusqu’à une impression de voyage sur des routes colorées où chaque mètre parcouru Est une vraie leçon de vie.
Tu me fais dénouer subtilement des images emprisonnées sur les plages. Avec les rayons de soleil, une chaleur se diffuse, malgré le froid du nord. Un voyage avec tes mots qui s’allongent sur des pages. Ballade que tu fredonnes en prose, en vers. Artisan du mot, du son, de la rime, tu puises des trésors dans le quotidien. Tu déploies une finesse pour que la traversée s’avère des plus agréables. Qu’importe le temps ! Qu’importe l’effort ! Reste la grâce moulée dans tes phrases. Des mots imaginés qui fusent pour le plaisir d’écrire. Sous le voile de tes écrits, de ta plume filtre l’éclat magique, un souffle de verve, enfouit, se trémoussant sous la boursouflure du vent, des vagues et de la mer. Tu me fais perdre le sud quand tu mets des accents du nord sur tes mots.
Et nos mondes virtuels sont pleins de « Je, tu, il », mes jeux de mots, tes joies des îles. Du sud au nord, et d’ouest en est, nous gardons les pieds sur terre. Car il n’y a qu’un pas à franchir, celui du rien sans l’autre et de la tolérance. Nous pouvons tous apprendre l’un de l’autre. Il n’y a ni toi ni moi, simplement des égaux qui enrichissent leurs cultures, leurs écritures. Du nord au sud, de l’Est à l’ouest, nous restons sûrs, toujours à l’aise. Nous surfons sur les pages de nos océans de mots. Nos mots quelque en soit l’ordre. Du début à la fin, il n’y a que des départs, des arrivées, des adresses qui se mêlent et des liens qui se créent. La couleur de tes mots moi me fait voyager. Je ferme les yeux et je lis une vie d’ange heureuse. Je ferme les yeux et j’entends la mère qui nous berce de ses paroles Voyageuses. « Tes mots, mes mots » deviennent nos mots métissés. Nous jetons l’encre pour respirer au rythme de l’autre, pour parer nos écrits de la lumière de la rencontre.

Texte co-écrit avec Imprfait présent
http://jetailencre.blogspot.com/

lundi, octobre 16, 2006

Nostalgie.


Des perles de pluie
Qui se tiennent enlacées
Dans une spirale amoureuse
Elles résistent à l’érosion du climat
Aux tumultes de la tempête
Aux aléas des tempéraments
Elles se tiennent la main
Se regardent droit dans les yeux
S’encouragent mutuellement
Elles se ballottent d’une rive à l’autre
Dans une lutte acharnée contre le temps
Elles ne récusent aucun complexe
Par le passé le mouvement de spirale
Les entraînaient dans un mouvement
Dans une fantasmagorie constructive
Une quiétude presque acquise
Des perles de couleurs différentes si lointaines
Mais tellement si proches …

Certains arrivent à survivre aux déracinements, certains se détachent plus facilement que d’autres de leurs racines. D’autres y tiennent plus qu’autre chose à cette racine à laquelle ils appartiennent, elle est leurs forces. Le déracinement peut être le fruit d’une volonté de voir « ailleurs » ce qui se passe de l’autre coté de la rive , il peut être aussi le fruit d’un amour si doux et si attachant que l’on se sent l’envie de tout quitter pour faire le voyage. Ce n’est pas un voyage, c’est une où se mêlent, se retrouvent les souffles et les mots. Des brins de douceurs…

Ce qui est aussi remarquable dans ce genre de voyage, c’est de voir la personne chercher tous les éléments qui lui rappellent les lieux qu’elle a laissé derrière elle. Une architecture, une voûte, un paysage, un court d’eau ….autant d’éléments qui renaissent de la mémoire pour se matérialiser dans ces espaces différents.
Différence n’est pas un critère rationnel à mon avis pour déterminer la diversité : elle est juste une réponse plausible à certaines questions.

Lynn

dimanche, octobre 08, 2006

Emotions...


Entre jeux de marées flotte une chaleur
Elle reste amarrée tout en douceur
Imprégnée d’un délectable parfum
Salé, toute brûlante d’ardeur.
Elle se faufile entre les rêves,
Elle dédaigne s’accrocher, ombre,
Lune lumineuse valsant de son humeur.
Elle tient compagnie avec finesse
Tendre, complice des retrouvailles
Etreintes enveloppées de volupté
Le sable étouffant trouble et vertige.
Entre Caresses, frissons, frôlements
L’Affection ondoie au fil des vagues
Naufragée heureuse venant s’échoir
En émotions…

Lynn

lundi, octobre 02, 2006

Escale sur une plage...


Escale sur une plage, sur une page…

Seulement, écrire et offrir des bribes de rêves
Un souffle de mots aux cadences d’une poésie
Aux rythmes dansant, au fil de l’eau, au fil du temps
Aux rythmes d’une étreinte fine, emprise sous le charme
D’une douce mélodie voluptueuse débridée
Simplement, des émotions habillées de mots
Narrant des instants, figeant le temps dans un écrit
Où le rêve scintille entre les lignes
Multiples tentatives en quête d’harmonie
Flânerie tonifiante et paisible le temps d’un songe.

Lynn

lundi, septembre 18, 2006

Si cette pâte de verre m'était contée...


Enchantée par un métier, charmée au grés des formes, de couleurs, de mouvements et de pièces d’une rare beauté.

Le Maître –Verriers marque chaque innovation d’une créativité abondante. Observer comme dans une bulle, avec des yeux d’enfants le travail méticuleux, minutieux qui va dans le détail à la recherche de la perfection.
Des lignes sobres, des lignes plus élaborées, des lignes encore classiques ou d’autres encore plus mystérieuses.

La pâte de verre prend des formes où se creusent des figures enchanteresses : d’une fleur presque translucide, des vases aux courbes enveloppantes, des éléments de la nature…Tout est matière au service de l’imagination du souffleur de verre.
Une magie d’un lieu presque hors du temps : richesse de créativité qui s’offre chaque fois différente : un brin de vert, de mauve, de jaune, de bleu. Une ambiance tout en douceur.

Quand le temps se fige, se cristallise dans un bouquet de roses rouges tout en pâte de verre : on a presque envie d’aller les cueillir à la main, tellement le travail de l’artisan est sublimissime.
Un artisan du verre qui conte le verre en vers…

Lynn

lundi, septembre 11, 2006

Entre nous...


Entre deux mondes…Entre le silence et le bruit, entre deux pensées qui s’entrechoquent entre elles à la recherche de la vérité ou des vérités. Entre un monde aux lueurs bleues nuancées et un autre aux couleurs du sable qui effleure notre imagination. Entre une sensation de se sentir ludion, et l’autre de se dire au fond de soi que tout est sous notre contrôle.

Mais peut-on contrôler les émotions, peut-on les cerner, les encercler, les limiter ? Toujours cette peur de ce dire que l’on est dépassé par elles, surpris par elles ? Toujours ce besoin de faire des voyages entre deux mondes qui se complètent et où on se retrouve encore plus riche en personnalité qu’au départ.Entre un monde sans bruit, où les gestes sont quasi-absent et un monde où les gestes abondent et se développent : une gestuelle à la méditerranéenne aussi spontanée que surprenante, aussi belle qui entre dans une sorte de jeu de danse, de jeu de charme, de jeu de séduction.

Une délicate grâce féline, un ravissement de sortilège avec un soupçon d’élégance, avec un agrément de délice qui grise .Sortilèges d’appas qui attirent et qui vous met sous son joug, non sans que vous sentiez sous l’enchantement du geste.

Le geste, une sorte de zeste de beauté qui s’enfuit dans la conscience et l’inconscience qui vous marque. Volontairement, les mots les plus insolites vous viennent à l’esprit. Le geste lui-même est parfois insolite, on ne lui trouve aucun synonyme pour l’expliquer.Le geste littéraire, la marque littéraire de chaque personne, sa signature littéraire est unique. Chaque personne saisit de cette sorte de fièvre d’écriture, qu’elle soit de création intellectuelle imaginative, ou émanant de subconscient, tout s’amalgame dans cette marche créative.

Le geste poinçonne la mémoire et se jette dans ses filets. Il n’échappe point à sa volonté. Il bâtit, construit laborieusement un acte verbal inventé, ou revisité pour mieux innover et inventer.

Le geste littéraire aboutit au texte qui fournit aux lecteurs des moyens pour puiser dans les phrases à la recherche de la réflexion ou à la recherche d’eux même.Le geste continue à être un outil formidable d’apprentissage : apprendre sur soi, et sur les autres.

Lynn………… Entre nous à la poursuite du geste

mardi, août 29, 2006

Saison indomptable...


Un flot de sensations me tiraille dans l’ombre d’une vague décimée par le vent. Les derniers vacanciers marchent tout en bravant la pluie qui s’abat sur eux. Il faut bien profiter du temps en dépit l’absence du soleil. Affalés par la force du vent qui freine leurs mouvements.
Drôle de temps qui fait le bonheur des surfeurs qui arrivent à faire de belles figures éthérées sur les vagues. Un public, tout en couleur : anorak oblige, égaie par des applaudissements l’espace. On retient sa respiration devant la beauté du spectacle qui donne le vertige.
Aujourd’hui, il fait humide, les regards continuent inlassablement à scruter l’horizon : les vagues sont impressionnantes. Il flotte dans l’air une douce odeur marine, iodée qui réveille ceux et celles qui émergent tout doucement à cette heure matinale. Une accalmie, avec elle un sourire s’ébauche sur les lèvres, un timide rayon de soleil pointe, le ciel s’éclaircit.
La lumière change la perception d’un lieu : du sombre, la couleur passe au clair. Le ciel semble moins obstrué par les nuages, il s’illumine, parsemé de bleu.
Avec la brume, juste un peu légère, l’espace avait une apparence un peu fantasmagorique.
Il baigne un air d’automne sur cette plage, des visages hâlés, des couples enlacés, des enfants s’activent à jouer avec des sceaux, pelles à ériger des dessins sur le sable, laissant libre court à leurs imaginations. Ils semblent désintéressés par ce qui se passe ailleurs : des rires fusent.
D’autres personnes longent le rivage à pas énergétiques.


Lynn

mardi, août 22, 2006

Vers d'autres cimes de vagues


L’océan avec ses vagues féeriques
Infailliblement tient sa promesse
Des plaisirs et bonheurs tous simples

Tendances regards câlins
Mains esquissant des chemins
Des non dits s’agrègent au silence

Désir se consumant en chandelle
Mots se fondant en ombres
Laissant échoir des pénombres
Sur leurs passages en cadence

Sensuelles caresses affleurant des rêveries
Sombrant dans un long périple des sens
Regards radieux, complices rivés en harmonie

Jeux, séductions se toisant de regards suaves
Tendres enlacements enflammés d’étincelles
Etourdis de sensations délicates …


Lynn

vendredi, juillet 28, 2006

Ecume estivale

En marge d’une feuille, sur le sable,
Se bousculent des embruns de mots.
Un sourire éclipsé avec le soleil
Survit miraculeusement… fleurit avec la lumière
Navire où s’engouffrent des affres, des peurs.
Arche porteuse de la vie avec les remous de la mer
Guidée par l’instinct de survie, de continuité
Me ballote, entre ici et ailleurs.

En marge d’une ligne, se dessine un trait
Se trouble d’émotions
Soudainement, rivalisant avec un visage
Inspiration grisante, affolante, exaltante
Brise légèrement douce, mouvementée
Au rythme de la mer, voilée par la lune
Une ombre se profile délicatement
Me berce, ni d’ici, ni d’ailleurs.

En marge d’une allée, j’empreinte
Des horizons de voyages accoudés
Au flan d’un rêve onduleux

En marge … des étoiles…

Lynn

mardi, juillet 25, 2006

Apaisement

Quand le brisement des mots annihile l’inspiration, on est soulevé par le rigoureux raisonnement dit d’une certaine logique. Le sensualisme avec émotion s’installe dans mon univers comme si le mot se voulait conquérant de mon espace, s’ensuit une série d’idées, de sensations contradictoires.

Je me réfugie à tour de rôle dans le silence d’une forêt au rythme de pas de courses, allant à bout de mon souffle, se consumant et consommant toute mon énergie ou encore essayant de se gaver avec une musique qui m’encense d’une mélodie toute douce pour ramener le calme. Curieuse voix qui conte l’amour usant de différentes images où réside une symbolique faite de descriptions confuses.

Illusions, réalités ? Je ne suis pas tentée d’aller jusqu’au bout, cela a plus de charme.
Juste quelques notes, un si doux son qui pénètre, hormis le silence, dans la pièce.

Lynn

mardi, juillet 18, 2006

Echos

Une brise marine souffle sur le rivage,
A pas furtifs, sur le sable rugueux
Se trace des sillons éphémères.
Interminables estampilles du temps
Crûment enfoncés sur le sable
Gratifiant la fresque de lignes
Paisibles, plissant sous le poids
Léger, narquois d’un regard
Soutenu, fixant la mer
Le bruit rompt le silence
Ce soir, le mouvement gracieux,
Presque endormis des vagues
Apaise. Tout est calme
Une douce vision silencieuse
D’un rivage sous les étoiles,
Accompagné d’aura d’ici et d’ailleurs
D’échos allégés d’une perception en émoi
Où s’affrontent les mots en reflets
Sur la mer

Lynn

vendredi, juillet 14, 2006

Une note de tendresse...

Rien que pour toi mon Amour,
Chuchote au creux de mon oreille
Berce moi au creux de tes bras
Oublie le temps et vogue
Avec moi, avec nous
Vogue avec les mâts
Les morsures des plaisirs
Caresse mes sens, dompte
La rebelle en moi, trébuche
Sur ma peau en mots, effleure moi
Evasif mais précis, sensuel et doux
Savoureux, suave sans relâche
Poli ma peau à la tienne
Ecarquille tes yeux d’étonnement
Submerge moi de vagues
Enroule tes bras autour de moi
Autour de nous,
A mots couverts
A mots découverts,
A mots recouverts,
Socle où gît le bleu de tes yeux
Enchanteur, empreint de fougue

Lynn

mercredi, juin 28, 2006

Pour le plaisir

On aime le mot ou on l’affectionne. Une relation toute douce nous lie aux phrases, à différents textes.
La lecture est une aventure, l’écriture en est une autre. Une expérience qui grâce aux blogs on partage avec les autres. Différents regards se croisent, différentes rencontres aussi. Chaque espace nous plonge dans le monde de l’animateur « virtuel », mais non moins réel, de sa propre page web.
Carnet, note ou journal, on pourrait se poser la question sur le mode d’emploi de l’écriture. Décrire cet acte qui prend des allures de plaisirs multiples ,ou d’initiatives d’écritures , n’est pas facile.
Explorer l’imaginaire, oser des fois dévoiler par l’écrit, ou voiler, apprivoiser les mots pour tenter de transmettre aux lecteurs une sensibilité, un vécu, ou tout simplement partager un univers.
Une balade dans les jardins secrets pour humer des bouquets de roses de phrases élaborées et d’images personnalisées. Des coups de cœurs pour des sites enrichissants.
Ecrire instaure des zones d’échanges où les mots se jouent des sérénades pour séduire ou encore affiner le langage.
Le Plaisir demeure des chuchotements de notes, des fragments de vie qui crient et chantent en monologues, ou en voix plurielles.
Lire reste une exploration de jardins d’écriture pour aboutir à la réflexion sur les raisons qui nous poussent à écrire, une sorte de prospection ou d’introspection pour comprendre et non ‘maîtriser’ le mécanisme. Cela dépend de la posture intellectuelle ou sentimentale dans laquelle on place l’événement ou les enjeux d’écriture.

« Le moi est un peuple (…) écrire, c’est faire entendre ces voix, chacune avec sa coloration, son idiome, dans une écriture tressée, multicolore, multivocale. » Hélène Cixous.

« Qui décide que l’on doit écrire seulement quand on a quelque chose à dire. L’art consiste précisément à ne pas écrire ce qu’on a à dire, mais quelque chose de complètement imprévu. » Witold Gombrowicz.

« L’écriture est à saisir comme une façon d’élaborer sa propre pensée, ses repères, ses rapports au monde et aux autres » Leslie Kaplan


« Si on savait quelque chose de ce qu’on va écrire, avant de le faire, avant d’écrire, on n’écrirait jamais. Ce ne serait pas la peine. Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait… » Marguerite Duras.

Lynn

lundi, juin 26, 2006

Voyages...

Quand le mot se refuse, se fait fugace et fugitif, sa poursuite ressemble à une course.
La vie est là. Elle nous entraîne et nous met à l’épreuve ou des fois nous oublie. Toujours est-il qu’un sourire vous ranime, vous réveille. Ou qu’un baiser des plus sensuels, des plus exquis, des plus savoureux, vient vous prouver que vous existez et que la vie continue.
Regarder vers l’avant, se dire que le voyage continue est une certitude. Repartir une nouvelle fois heureuse et se dire que la vie nous octroie une seconde chance.
Malgré que le verbe dénie, s’entête ou se berne de se conjuguer au futur, reste le présent à savourer. Taire les incertitudes, n’est pas une chose aisée. Reste que dans les ports, les départs s’associent à des larmes, certes, mais des joies aussi.
Percevoir l’instant, le vivre pleinement, c’est aussi se donner la possibilité d’apprécier différents moments, ou se les remémorer avec d’autres degrés de sensibilités.
C’est fou comme le regard change par instant : une peine douloureuse sur le tas, pénible à surmonter se transforme avec le temps. Il arrive qu’elle se permute, s’échange en souvenirs.
Le passage n’est pas facile, encore moins la transition.
Il suffit du « soleil de Tunis » pour vous ramener à la vie, un passage des plus chaleureux pour égayer une maison de joie.




La vie, des rires, des rides
La vie, des peines, des sourires
La vie, construire, rebâtir
La vie, devenir, écrire
La vie, partir, revenir
La vie, tenir, découvrir

La vie ...un perpétuel et incessant voyage.


Lynn

vendredi, juin 02, 2006

Crépitements des mots...

Devant le charme indéfinissable d’un feu de cheminée
Me narguent des idées, sous un pas de velours
A la fois léger et doux se glissent des notes
Une musique qui chante d’exaltation énigmatique
Proche de l’ivresse, musique séduisante qui appelle
Les mots à s’aligner sur cette page d’inspiration
Parés d’une élégante simplicité, les idées s’intègrent
Dans cet espace orné d’une dentelle toute blanche
Ils apprennent à s’épanouir dans cette atmosphère
Chaleureuse, conviviale, bienveillante et avenante
Ravissante exploration est celle de ces lieux
Formidable et impressionnante architecture
Est celle de ces mots qui imposent des interrogations
Ils ne supportent point de la résistance
Ils lancent des défis et triomphent à chaque bataille
Emotions, sentiments s’allient dans une sérénité
Une quiétude et une douceur apaisantes, fuyants
L’isolement, les mots s’élèvent avec une force
Tranquille suivant les subtiles sons de cette musique
Réhabilitant les multiples codes de lectures
Illuminant par leurs présences ces espaces
D’autres couleurs, transformant par leurs magies
Cette lumière intérieure qu’ils dégagent.
Sensibilités grisantes à fleur de mots
A fleur de peaux, fuyants les tumultes
D’une indélébile et d’une infinie douceur….

Les mots se faisant tous discrets réussissent à tenir leurs promesses.

Lynn……sous le charme